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Résultats fonctionnels et complications de la chirurgie de la cataracte congénitale unilatérale isolée ou associée à une persistance de la vascularisation foetale

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Orateurs :
Christina Stathopoulos 1
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Résumé

Introduction

Le but de notre étude était de rapporter et comparer les résultats postopératoires de patients atteints de cataracte congénitale unilatérale isolée avec ceux ayant une cataracte associée à une persistance de la vascularisation fœtale (PVF).  

Matériels et Méthodes

Etude rétrospective portant sur 73 yeux opérés dans le même centre de cataracte congénitale unilatérale isolée (n=43, groupe 1) ou associée à une PVF (n=30, groupe 2) entre 1997 et 2019. Les données démographiques, cliniques, fonctionnelles et les complications postopératoires ont été comparées entre les deux groupes.

Résultats

L'&acirc;ge moyen lors de la chirurgie &eacute;tait de 31 mois (1-156 mois). L'intervalle moyen entre la date de la premi&egrave;re visite et l'op&eacute;ration de la cataracte &eacute;tait de 4 mois (0-47 mois). La dur&eacute;e moyenne du suivi &eacute;tait de 6 ans (0.3 mois-19 ans). Il n'y avait pas de diff&eacute;rence entre les 2 groupes concernant le sexe, la lat&eacute;ralit&eacute;, le temps d'intervalle moyen entre la premi&egrave;re visite et la chirurgie ni le temps moyen du suivi postop&eacute;ratoire. Les enfants du groupe 2 &eacute;taient significativement plus jeunes que ceux du groupe 1 au moment de la chirurgie (&acirc;ge moyen de 17 mois versus 44 mois, P<0,01). Une chirurgie secondaire a &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaire chez 16 enfants (22%, n=16/73) pour traiter des perles d'Elshnig obstruant l'axe visuel (n=6), un phimosis iridocapsulaire (n=4), un d&eacute;collement de r&eacute;tine (n=2), un glaucome malin (n=2), un glaucome de l'aphaque (n=1) ou une inflammation postop&eacute;ratoire (n=1). Trois cas du groupe 2 se sont compliqu&eacute;s d'un phthysis bulbi. La meilleure acuit&eacute; visuelle finale corrig&eacute;e &eacute;tait &ge; 0.4 chez 74% des cas du groupe 1 versus 40% dans le groupe 2 (P< 0,01) et &le; 0.08 chez 37% des cas du groupe 2 versus 5% dans le groupe 1 (P<0,01).

Discussion

Le taux de complications n&eacute;cessitant une chirurgie secondaire de m&ecirc;me que celui de complications mena&ccedil;ant la survie du globe sont plus fr&eacute;quents chez les patients ayant une cataracte associ&eacute;e &agrave; une PVF compar&eacute;s &agrave; ceux ayant une cataracte cong&eacute;nitale isol&eacute;e. Les cas de PVF avec une mauvaise vision (<0.1) avaient tous une forme complexe de la maladie incluant une tunica vasculosa lentis obstruant compl&egrave;tement la visualisation du fond d'&oelig;il, une subluxation cristalinienne, des tractions sur le corps ciliaire et/ou des anomalies maculaires.

Conclusion

Notre &eacute;tude montre que la chirurgie de la cataracte associ&eacute;e &agrave; une PVF peut &ecirc;tre compatible avec de bons r&eacute;sultats visuels &agrave; condition que le spectre clinique de la maladie au moment du diagnostic ne soit pas trop avanc&eacute;.