Evaluation de l’apport de la tomographie en cohérence optique de type spectral Domain (SD-OCT) dans le diagnostic du déficit en cellules souches limbiques (DCSL).
Etude rétrospective cas-témoins.
Name
051 - Apport de la tomographie en cohérence optique de type Spectral Domain dans le déficit en cellules souches limbiques. Etude cas-témoins
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051 - Apport de la tomographie en cohérence optique de type Spectral Domain dans le déficit en cellules souches limbiques. Etude cas-témoins
Orateurs :
Nilly Banayan
Résumé
Introduction
Patients et Methodes
Population d’étude: 22 yeux avec un déficit en cellules souches limbiques (groupe d’étude, 22 patients) et 23 yeux normaux (groupe contrôle, 23 patients) ont été inclus. Recueil des données: SD-OCT et microscopie confocale du limbe et de la cornée centrale. Mesures principales: Données pachymétriques de la cornée centrale, établissement d’un score pour la présence de palissades de Vogt, de cryptes limbiques et d’une transition épithéliale nette entre la cornée et la conjonctive sur des coupes parallèles, perpendiculaires et en face de la région limbique. Les trois scores limbiques, un pour chaque coupe, étaient additionnés dans les quatre quadrants pour obtenir un score global.
Résultats
La différence entre l’épaisseur minimale et maximale ainsi que la déviation standard (DS) de l’épaisseur épithéliale étaient significativement supérieures dans le groupe d’étude (47µm/10µm en moyenne) comparées au groupe contrôle (7µm/1µm en moyenne). Les scores parallèles, perpendiculaires et en face limbiques étaient significativement inférieurs dans le groupe d’étude (0,1/0,6/0,2 en moyenne) comparés à ceux du groupe contrôle (7,6/4,8/3,3 en moyenne). Une acuité visuelle basse était significativement associée à une DS élevée et à une différence entre l’épaisseur épithéliale minimale et maximale élevée (rs, +0,86/+0,84), et des score parallèles, perpendiculaires et en face plus bas (rs, -0,79/-0,82/-0,74).
Discussion
D’autres études sur de plus grands échantillons sont nécessaires pour définir les variations physiologiques de l’anatomie limbique et confirmer nos résultats sur une population plus large, afin d’obtenir une stadification corrélée à la sévérité du déficit en cellules souches limbiques.
Conclusion
Le SD-OCT de la cornée centrale et du limbe avec des coupes d’orientations variables permet une analyse rapide globale et non-invasive des yeux normaux et atteints de DCSL. Cette approche est utile en clinique pour le diagnostic et le suivi du traitement des patients atteints de déficit en cellules souches limbiques.