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219 - Evaluation à 1 an du traitement de l’œdème maculaire diabétique en vraie vie par ranibizumab ou par implant de dexaméthasone chez des patients atteints de rétinopathie sévère

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Orateurs :
Raphaelle Despreaux
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Résumé

Introduction

Notre objectif était d’évaluer l’efficacité fonctionnelle et anatomique des injections intravitréennes de ranibizumab (IVR) et de l’implant de dexaméthasone (Dex-implant) en première ligne de traitement dans l’oedème maculaire diabétique (OMD), en étude de vraie vie, chez des patients présentant une rétinopathie sévère.

Patients et Methodes

Nous avons mené une étude rétrospective sur 40 patients naïfs atteints d’OMD (30 yeux dans le groupe IVR et 32 yeux dans le groupe Dex-implant) et présentant une rétinopathie sévère déjà traitée par laser ou en cours de pan-photocoagulation rétinienne. Les données démographiques, la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) et l’épaisseur fovéolaire centrale (EFC) ont été évaluées à l’inclusion et à 3, 6 et 12 mois après le début du traitement. Les critères de jugement secondaires incluaient le profil de tolérance et le nombre de visites par année.

Résultats

A 12 mois, la MAVC moyenne était + 7.4 lettres dans le groupe Dex-implant avec une moyenne de 2.1 ± 0.9 injections. La MAVC était de + 3.9 lettres dans le groupe IVR, avec une moyenne de 5.2 ± 2 injections. L’EFC moyenne a diminué de manière statistiquement significative dans les deux groupes. Cinq yeux (15.6%) dans le groupe Dex-implant ont présenté une augmentation transitoire de la pression intra-oculaire. Dix yeux dans le groupe Dex-implant (31.3%) et 4 yeux (13.3%) dans le groupe IVR ont bénéficié d’une chirurgie de la cataracte. Aucune aggravation de rétinopathie n’a été notifiée durant la période de suivi. 

Discussion

Dans ce sous groupe de patients sévères, le Dex-implant donne en étude de vraie vie un gain d’AV similaire à celui retrouvé dans les études randomisées. Le gain d’AV dans le groupe IVR est quant à lui plus bas que celui retrouvé dans les études princeps. Ce résultat est notamment expliqué par un nombre d’injections insuffisant chez ces patients.

Conclusion

Dans notre expérience de vraie vie, on note un sous traitement des patients dans le groupe IVR, contrairement au groupe Dex-implant où on retrouve des résultats similaires voire meilleurs que dans les études randomisées.