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337 - Incidence du décollement de rétine rhegmatogène en France de 2010 à 2016 : variations saisonnières et géographiques

Notre objectif était d’estimer l’incidence annuelle et mensuelle, nationale et par département, du décollement de rétine rhegmatogène (DRR) entre 2010 et 2016 en France.

Tous les patients hospitalisés pour un premier DRR entre 2010 et 2016 en France ont été identifiés dans le programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). Le DRR était défini par la présence d’un diagnostic codé en CIM10 de décollement de rétine lors de l’hospitalisation. Les patients hospitalisés pour un DRR dans les deux années précédentes étaient exclus. Les incidences mensuelles et annuelles de DRR ont été calculées par le rapport entre le nombre de DRR mensuel ou annuel, sur le nombre annuel d’habitants en France obtenu grâce aux données de recensement de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).

L’incidence annuelle moyenne des hospitalisations pour DRR était de 21,93 pour 100 000 personnes sur la période étudiée. La proportion des hospitalisations associées à un acte chirurgical était de 87,8%. L’incidence annuelle moyenne était la plus faible en 2010 (20,92 pour 100 000 personnes) et augmentait jusqu’en 2015 (23,45 pour 100 000 personnes). L’incidence mensuelle moyenne au cours de la période étudiée était la plus élevée en juin (2,03 pour 100 000 personnes) et juillet (1,99 pour 100 000 personnes) et la plus faible en août (1,60 pour 100 000 personnes) et février (1,66 pour 100 000 personnes). 

Il s’agit de la première étude évaluant l’incidence nationale annuelle et mensuelle du DRR en France.

L’incidence annuelle moyenne des hospitalisations pour DRR a augmenté entre 2010 et 2015. L’incidence mensuelle des hospitalisations pour DRR semble varier en fonction des saisons.