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Aspects épidémiologiques des oedèmes maculaires au Centre d'Ophtalmologie de l'hôpital Abass Ndao

Notre but était de déterminer les aspects épidémiologiques des œdèmes maculaires au niveau du Centre Ophtalmologique de l'hôpital Abass Ndao.

Nous avions mené une étude rétrospective descriptive, de 2010 à 2017. Etaient inclus tous les patients chez qui le diagnostic d’oedème maculaire était posé par l’OCT. Etaient exclus tous les patients présentant un trouble des milieux et ceux présentant un trou maculaire. Nous avions utilisé le logiciel CPSS pour l’exploitation des données.

Nous avions sélectionné un total de 238 patients soit une fréquence de 0,85%. L’âge moyen était de 43,85 ans et le sex ratio de 0,6. Les patients présentaient une baisse d’acuité visuelle dans 82,77% des cas. Par rapport aux antécédents, 96 patients étaient diabétiques, 22 patients étaient hypertendus, 50 patients présentaient un diabète associé à l’hypertension, 8 un traumatisme et 2 étaient opérés de cataracte sans autres pathologies associées. Il y avait 45 yeux myopes et 52 hypermétropes. Cinquante-trois (53) patients avaient bénéficié d’avastin en intravitéenne et 63  d’une panphotocoagulation rétinienne (PPR).

La BAV reste le principal motif de consultation des oedèmes maculaires. Nous notions prédominance féminine. Le diabète était l’étiologie la plus fréquente. Les hypermétropes étaient plus représentés dans notre série. Le traitement est dominé par les injections intravitréennes d'avastin et/ou la PPR.

Les œdèmes maculaires sont très fréquentes dans notre  pratique quotidienne. Les pathologies cardiovasculaires et métaboliques en sont les principales étiologies. Outre l'avastin et la PPR, le traitement passe par une hygiène de vie et la correction des facteurs de risques cardiovasculaires.