La stratégie CHANCE est utilisée pour la lutte contre le trachome. Au Cameroun, des districts de santé reconnus endémiques au trachome en 2010 ont subi le traitement de masse à l’azithromicyne et à la tétracycline.
But : évaluer l’impact du traitement de masse aux antibiotiques sur la prévalence du trachome inflammatoire folliculaire.
étude transversale descriptive sur échantillonnage aléatoire, stratifié, réalisée dans 13 districts de santé Des enquêteurs/codeurs et des enregistreurs formés ont été déployés sur le terrain pendant 4 semaines. Utilisant le système de codage simplifié du trachome de l’OMS, ils ont renseigné le questionnaire inclus dans des smartphones androïdes. Les données ont été transférées dans une base centrale sur la plate-forme Tropical Data pour analyse.
Dans les 13 districts de santé éligibles, 390 communautés ont été examinées soit 1164 ménages avec 54 947 personnes. Le sex ratio était de 0,9 en faveur des femmes ; les enfants de 1- 9 ans représentaient 48,7% de l’échantillon.
La prévalence du Trachome Inflammatoire Folliculaire chez les enfants de 1 à 9 ans variait de 0% à 2,5% (IC : 2,3- 2,7) .
Parmi les 15 ans et plus, la prévalence de Trichiasis Trachomateux variait de 0% à 1,18% (IC : 10,3- 1,36).
Après trois tours de traitement, la prévalence du trachome était inférieure au seuil d’endémicité de 5%.
La baisse de la prévalence du Trachome observée, après antibiothérapie de masse prouve l’efficacité de la composante antibiothérapie la réduction de la maladie.