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Comparaison entre implantation Bag-In-the-Lens et implantation dans le sac ou le sulcus dans la chirurgie de la cataracte de patients en situation de handicap

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Orateurs :
Dr Hélène BAILLEUL
Auteurs :
Dr Hélène BAILLEUL
Christian Billotte
Clement Auchere 1
Jean-Claude Quintyn
Anne-Laure Lux 1
Tags :
Résumé

Introduction

La prévalence de la cataracte chez les patients handicapés atteints 12% et touchent les patients à un âge plus jeune. L’examen du patient est souvent limité en fonction de sa coopération. La prise en charge chirurgicale de la cataracte ou de ses complications requiert une anesthésie générale. Cette étude a pour but de comparer l’implantation Bag-In-the-Lens (BIL) aux autres implantations de sac ou de sulcus dans cette population en terme de réinterventions. 

Patients et Methodes

60 yeux de 36 patients en situation de handicap opérés de la cataracte sous anesthésie générale entre 2009 et 2019 ont été inclus au CHU de Caen : 38 yeux de 24 patients dans le groupe BIL et 22 yeux de 12 patients dans le groupe NON BIL. Le score du questionnaire Visual Symptoms Learning Disability (VSLD) permettant une appréciation du bénéfice clinique apporté après la chirurgie a été évalué et rapporté sur 10.

Résultats

Notre étude montre une tendance à une diminution du taux de réintervention dans le groupe BIL (8%) comparé au groupe NON BIL (14%), sans différence statistiquement significative (p=0.6594). Le score VSLD était de 8.05 dans le groupe BIL et de 8.75 dans le groupe NON BIL (p=0.23). Le taux de luxation antérieure des implants était plus élevé dans cette population (8.3% dans le groupe BIL et 4.5% dans le groupe NON BIL). 

Discussion

Les luxations antérieures peuvent être expliquées par les frottements oculaires, liée à une forte proportion de patients porteurs de trisomie 21 dans notre série, comme l’atteste la présence de kératocône associé (12,5%). 

Conclusion

L’implantation BIL chez les patients handicapés semblent diminuer le taux de réintervention. Le bénéfice en terme de capacité visuelle est équivalent dans les deux groupes. La connaissance d’un taux élevé de luxation des cristallins artificiels dans cette population permet de sensibiliser les aidants à sa prévention.