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Difficulté de prise en charge d’une Choriorétinite séreuse central "CRSC" induite par traitement corticoïde

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Orateurs :
djamil souttou 1
Auteurs :
djamil souttou 1
Djamil Souttou
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Résumé

Objectif

La CRSC est la quatrième maladie rétinienne en terme de fréquence, Le stress et la  corticothérapie quel que soit son mode d’administration, constituent les facteurs de risque les plus reconnus.

Le traitement peut s’avérer difficile dans les formes chroniques, et dans le cas ou le traitement corticoïde reste indispensable.

 

Description de cas

Nous rapportant le cas d’un jeune patient, traité par corticoïde per os pour vascularite rétinienne de l’œil droit et qui a présenté quelques semaines plus tard une CRSC de l’œil controlatéral.

Observation

Patient âgé de 41 ans, sans antécédents particuliers, hospitalisé à notre niveau pour exploration et traitement d’une vascularite rétinienne compliquée d’hémorragie du vitré de l’œil droit.

L’examen ophtalmologique objective à droite, une acuité visuelle corrigée à 4/10éme non améliorable, avec un examen du segment antérieur normal.

L’examen du fond d’œil objective une vascularite rétinienne périphérique avec hémorragie du vitré de petite abondance, par ailleurs l’examen de la papille et de la macula est d’aspect normal.

À gauche, l’acuité visuelle corrigée est à 10/10éme, avec un examen du segment antérieur et un fond d’œil sans anomalie.

L’enquête étiologique de la vascularite rétinienne est revenue négative, et le diagnostic de maladie d’EALS a été retenu.

Le patient a bénéficié d’une corticothérapie per os, et d’un traitement LASER des zones ischémiées, et 2 semaines après le début du traitement corticoide le patient a présenté une baisse de la vision de l’œil gauche, avec à l’examen du fond d’œil un décollement séreux rétinien maculaire évoquant l’aspect d’une CRSC.

Discussion

L’enquête étiologique de la vascularite rétinienne chez notre patient a permis d’éliminer les causes inflammatoires infectieuses et non infectieuses, et le diagnostic retenu a été la maladie de « EALS ».

Le patient a présenté des vascularites actives et séquellaires ce qui a motivé la mise en route d’une corticothérapie per os et d’un traitement LASER des zones rétiniennes ischémiées.

Le stress et la corticothérapie chez notre patient ont été les facteurs de risque de survenue de la CRSC.

L’évolution à 6 mois a été marquée par l’absence d’amélioration fonctionnelle et anatomique, après arrêt de la corticothérapie per os, et le patient a nécessité dans ce cas-là des injections d’anti VEGF en intra vitréen.

Conclusion

Le management de la prise en charge thérapeutique des CRSC reste variable d’un patient à un autre, car en effet aucun consensus n’existe à ce jour, et le traitement sera adapté en fonction des cas, de l’évolution et de la disponibilité des moyens thérapeutiques.