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Effet de la photocoagulation panrétinienne sur l'œdème maculaire diabétique

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Orateurs :
Ludovic LE
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Résumé

Introduction

Si la photocogulation pan rétinienne (PPR) reste un le traitement de référence de la rétinopathie diabétique (RD), son effet sur l’œdème maculaire diabétique (OMD) a été bien démontré. Cependant, les avancés récentes des techniques de laser argon et des études plus récentes nuancent la notion d’aggravation de la maculopathie diabétique suite une PPR et un effet positif est même constaté. La présente étude reprend une série de patients traité par PPR et un OMD suivi durant une période d’un an.

Matériels et Méthodes

Etude rétrospective des patients traités par PPR pour une RD utilisant un laser multispot. Ont été étudiés : les caractéristiques démographiques, l’acuité visuelle (AV), le stade de la RD, l’épaisseur maculaire centrale (CMT), le volume maculaire, la localisation de l’OMD, le nombre d’impacts, les éventuels traitements administrés. Ces Paramètres ont été rapportés avant après la fin des séances de PPR a un intervalle de 1, 3, 6 et 12 mois. Une étude multivariée a été réalisée afin déterminer les facteurs de risque de développement d’un OMD maculaire après une PPR.

Résultats

Au total, 121 Yeux de 68 patients ont été inclus dans l’étude. Chez 74 yeux (61%) présentaient une RD Proliférante alors 63 yeux (52%) avaient un OMD cliniquement significatif avaient le début de PPR alors que l’AV moyenne était de 0.5 LogMAR (20/63) et le CMT moyen 324 µm. A un mois après un la fin de la PPR, un OMD cliniquement significatif était noté chez 74 yeux (62%) alors que l’AV moyenne est passée a 0.7 LogMAR (20/100) et le CMT moyen a 344 µm. Cependant, 12 mois de la fin de la PPR, l’OMD cliniquement significatif était noté chez seulement 49 yeux (40%) alors que l’AV moyenne est passée à 0.3 LogMAR (20/40) et le CMT moyen a 302 µm. Les facteurs influençant le développement ou l’aggravation de l’OMD sont un taux d’hémoglobine élevé, l’ancienneté de diabète et un stade avancé de la RD. Le nombre d’impacts et l’intervalle entre chaque séance de PPR ont été des facteurs influençant négativement l’OMD a court terme mais leur effet disparait à long terme.

Discussion

Malgré une aggravation initiale de l’OMD a la fin de la PPR, une restauration au niveau initial voir une amélioration de l’OMD ont été notés un an après la fin de PPR. Ceci s’explique principalement par l’amélioration des techniques de la PPR notamment avec le laser multispot. D’autre part, les données physiopathologiques récentes démontrent une réduction du taux du VEGF après une PPR ainsi qu’une redistribution du flux sanguin vers la rétine centrale non lasérisée ce qui influence positivement l’évolution de l’OMD a long terme.

Conclusion

La PPR pourrait avoir un effet benifique au long terme sur l'oedeme maculaire diabétique