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Intérêt de la microscopie confocale in vivo dans l’exploration des tumeurs de la surface oculaire : étude de cas

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Orateurs :
Dr Kevin MARQUANT
Auteurs :
Dr Kevin MARQUANT
Camille Boulagnon
Dr Carl Friedrich ARNDT
Alexandre Denoyer
Eve Durbant 2
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Résumé

Introduction

 

La microscopie confocale à balayage laser est une méthode d’imagerie non invasive permettant l’analyse de la surface oculaire (SO) avec une précision histologique. A ce jour, seules quelques études portent sur l’exploration des tumeurs de surface oculaire en microscopie confocale. L’objectif de cette étude était de déterminer des éléments sémiologiques en microscopie confocale pouvant orienter vers le caractère bénin ou malin de tumeurs de la SO.  

Patients et Methodes

 

Les patients ayant une tumeur suspecte de la SO éligible à une exérèse chirurgicale ont eu un examen préopératoire au microscope confocal (Heidelbergh Retina Tomograph III, Rostock Cornea Module) ainsi qu’une photographie en lampe à fente (HAAG-STREIT, BQ 900) des lésions constatées. Chaque patient a subi une exérèse chirurgicale carcinologique des lésions suivie d’un examen anatomopathologique permettant l’identification des lésions. Une analyse comparée des images obtenues in vivo des images anatomopathologiques a été réalisée. 

Résultats

 

Nous avons pu réaliser une analyse comparée chez 5 patients chez lesquels ont été diagnostiqué : un pterygion, un naevus achrome, un kératoacanthome et deux carcinomes épidermoïdes.

 

Certaines anomalies phénotypiques en microscopie confocale ont été identifiées en cas de tumeur maligne, notamment des atypies nucléaires, des désorganisations stromales et des remodelages vasculaires spécifiques. Les images obtenues en microscopie confocale et en anatomopathologie conventionnelle semblaient comparables sur ces critères phénotypiques.

 

Discussion

 

Cette étude complète nos connaissances sémiologiques actuelles en microscopie confocale concernant certaines tumeurs de la SO. Cet examen non invasif peut être une aide au diagnostic en cas de suspicion de malignité des lésions de la surface oculaire, pourrait contribuer à la prise de décision thérapeutique et au suivi post-opératoire.

 

Une étude prospective sur un plus grand nombre de patient et sur un plus large éventail de tumeurs de SO pourrait permettre de mieux connaître les signes d’alerte et de récidive de ces lésions et faire partie intégrante du bilan diagnostic initial ainsi que des consultations de suivi.

Conclusion

 

La sémiologie de l’imagerie confocale in vivo des tumeurs de la SO doit aujourd’hui encore être mieux étudiée afin de préciser l’apport considérable de cette technique d’imagerie dans la prise en charge des tumeurs cornéo-conjonctivales.