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La simulation chirurgicale, un outil pour améliorer la dextérité de la main non dominante du chirurgien ?

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Orateurs :
Dr Anas OULMIDI
Auteurs :
Dr Anas OULMIDI
Sarah Belghmaidi
Dr Reda EL HADEK
ibtissam hajji
A Moutaouakil
Tags :
Résumé

Introduction

Le secteur médicale a accusé un retard énorme en terme de simulation pour l’apprentissage par rapport à d’autres secteurs ou la sécurité des procedures est tout aussi importante, nous citons ici principalement le secteur de l’aviation et de l’aeronautique.

La chirurgie ophtalmologique se prette volontier à cette pratique, la chirurgie de la catarcte plus particilerement; cette dernière représente un veritable challenge pour le chirurgien novice dans la mesure où il doit maitriser l’usage simultané de ses deux mains.

C’est dans ce cadre et suite à un precedent travail qui nous a permis de valider la construction du module de capsulorhexis sur le simulateur dont disopose notre faculté, que nous nous posons aujourd’hui la question :

Le simulateur de chirurgie peut est il etre l’outil de l’apprentissage de l’ambidéxtérité ?

Patients et Methodes

Nous disposons du simulateur de chirurgie de la catarcate Eysii, sur lequel nous faisons évoluer un groupe de 28 médecins residents de deux niveaux differents sur une exercise de capsulorhexis.

17 médecins residents seniors ayant déja effectué des capsulorhexis sur des patients.

11 médecins residents juniors n’ayant jamais opéré un patient.

Un premier exercise en trois reprises de capsulorhexis est effectué par la main dominante; suivi d’un entreinement au capsulorhexis par la main non dominante, au terme duquel un deuxième exercice noté en trois reprises est éfféctué sur la main non dominante.

Résultats

Au total, 28 médecins ont suivi le programme de formation; plus de la moitié avaient déjà une experience chirurgicale et 26 sont droitier tandis que 2 sont gaucher.

Le programme d’entreinement structuré à montré une reduction significative du temps opératoire chez les deux groupes.

Nous relevons une amélioration significative des scores globaux moyens chez les deux groupes de médecins tant pour la main dominante que pour la main non dominante.Ainsi; pour le groupe seniors, nous retouvons un score moyen de 77,8 pour la main dominante et 34 (en debut de formation) vs 61 (en fin de formation) pour la main non dominante.

Alors que pour le groupe des juniors, le score moyen pour la main dominante etait de 52 et pour la main non dominante de 13 vs 49 en fin de programme.

Cependant la courbe de progression etait nettement plus rapide pour la main non dominante; une progression d’autant plus importante que l’expérience du chirurgien est basse.

Alors qu'on ne nottait pas de différence quand à l'amélioration de la déxtérité selon que la main dominante etait la droite ou la gauche; la totalité des participants ont convenu que l’entreinement sur simulateur particpait à améliorer la dextérité de la main non dominante.

Discussion

Nous retrouvons des résultats smilaire à la litlittérature dans la mesure où nous avons constaté aussi une tendance nettement plus grande à l’amélioration surtout de la main dominée par rapport la main dominante.

L’amélioration de la dexterité du chirurgien et son bon usage de ces deux mains constituent  un veritable challenge et un vecteur significatif de progression de ses resultats chirurgicaux.

Conclusion

Les resultats retrouvés suggèrent que la mise en place d’un programme pédagogique sur simulateur pourrait améliorer la dextérité de la main non dominante et permetterait éventuellement une meilleure performance chirurgicale.