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Les cellulites orbitaires en pratique oto-rhino-laryngologique

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Orateurs :
Dr IMENE LETAIEF
Auteurs :
Dr IMENE LETAIEF
Mejdi Boukari
Dr Imene ZHIOUA BRAHAM
bouguila hedi
Tags :
Résumé

Introduction

La cellulite orbitaire est une tuméfaction orbitaire aiguë inflammatoire d’origine infectieuse. Elle est rare, mais potentiellement grave et peut engager les pronostics fonctionnel de l’oeil et vital du patient. Ce travail a pour but de dégager les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutiques des cellulites orbitaires.

Patients et Methodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les cas de cellulite orbitaire pris en charge en urgence entre 2015 et 2018. Nous avons relevé à partir des dossiers des patients les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques, biologiques thérapeutiques et évolutives

Résultats

Il s’agit de 16 patients avec un sexe ratio H/F de 2,5. L'âge moyen était de 22.5 ans [2- 62]. Le délai moyen de consultation était de 6,4 jours. La porte d'entrée était dominée par l'atteinte sinusienne retrouvée chez 12 patients. L'examen ophtalmologique a montré un oedème palpébral chez tous les patients, une baisse de l’acuité visuelle chez six patients, un chémosis chez six patients, une ophtalmoplégie chez deux patients, une kératite d'exposition chez un patient. La tomodensitométrie a objectivé quatre cas de cellulite pré septale, quatre cas de cellulite orbitaire, cinq cas d'abcès sous périosté et trois cas d'abcès orbitaire. Tous les patients ont eu une antibiothérapie intraveineuse. Onze patients ont bénéficié d'un drainage chirurgical. Deux patients ont gardé une cécité unilatérale.

Discussion

La cellulite orbitaire peut donner des complications graves pouvant engager le pronostic fonctionnel et même vital d'où l'interet d'un diagnostic et d'un traitement précoces, seuls garants d'une bonne évolution sans séquelles.

Conclusion

Les cellulites orbitaires sont des infections potentiellement graves. Les principales étiologies sont sinusiennes, ophtalmologiques, cutanées, traumatiques et tumorales. L’antibiothérapie est le pilier de la prise en charge. Le recours à la chirurgie reste de mise en cas de collection. C’est de la rapidité du diagnostic et de la prise en charge que dépend le pronostic du patient.