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Multifocalité diffractive: profondeur de champ étendue et complémentarité binoculaire. Du banc optique à l’expérience clinique. Une analyse compréhensive

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Orateurs :
Mr Damian GARCIA-TEILLARD
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Résumé

Introduction

La tendance en chirurgie premium du cristallin (dans le cas de la presbytie) et de la cataracte en Espagne est de « chercher » la multifocalité. L’idée est d’utiliser des implants intraoculaires capables de créer plusieurs foyers optiques, et pour cela les ils sont conçus come diffractifs ou réfractifs. Les implants plus utilisés de nos jours sont les diffractifs. Le banc optique permet d’étudier et concevoir chaque lentille intraoculaire conçue, mais la multifocalité n’est pas exonérée d’altérations optiques. L’un de ces implants, de fabrication française (Cristalens, 4 rue Louis de Broglie 22300 Lannion – France), est Artis symbiose, qui a gagné « l’Oscar du développement international » et fait l’objet de cette analyse compréhensive.

Matériels et Méthodes

On analyse par la suite le comportement en banc optique des implants Artis Symbiose MID  et Artis Symbiose PLUS , qui sont des implants diffractifs de champ étendu. Ces implants de fabrication française (Cristalens, 4 rue Louis de Broglie 22300 Lannion – France) considèrent le traitement en vision binoculaire comme une nouvelle approche pour corriger la presbytie.  Pour anlyser leur comportement on utilise un banc optique en accord avec les spécifications internationales de l’ISO 11979-2, 2014. 

On compare par la suite les résultats obtenus à ceux spécifiés par le fabricant. On analyse par la suite le comportement clinique de chaque implant sur dans cinq patients de caractéristiques standardisées et homogènes opérés de presbytie. Les principales valeurs analysées sont les altérations de la MTF, « defocus » et « root mean square » des aberrations de haut ordre grâce au dispositif itrace (Tracey technologies, 16720 Hedgecroft Dr # 208, Houston, TX 77060, USA)

Résultats

L’implant Artis Symbiose MID 23.5D crée deux foyers optiques, un premier distant et un secondaire intermédiaire, pendant que l’implant et Artis Symbiose Plus 23D crée le même un foyer distant que l’implant précédant et un deuxième foyer plus proche. 

Ce comportement en conditions expérimentales est maintenu sur les implants bilatéraux de nos cinq patients. 

Discussion

La multifocalité peut être obtenue de différentes façons, les premiers implants bifocaux et trifocaux étaient capables de créer deux ou trois foyers plus proches ou plus lointains, mais une perte d’acuité visuelle entre ces foyers pouvait causer une sensation de «saut optique». La tendance est donc d’essayer de concevoir des implants qui limitent au maximum ce saut en créant une phase optique continue. Pour cela, Artis symbiose combine deux implants qui créent chacun différents foyers à une distance proximale et lointaine et en travaillant de façon binoculaire on obtient une profondeur de champ étendue sans sauts. 

 

Conclusion

Le comportement clinique exacte de chaque implant n’est pas souvent connu et peut différer en banc optique en conditions expérimentales et en condition cliniques une fois implantées chez le patient. Les caractéristiques de chaque implant ne sont pas souvent complètement expliquées et avoir un banc optique peut nous aider à les comprendre.  

Les implants Artis symbiose créent différents foyers à une distance proximale et lointaine et en travaillant de façon binoculaire après être implantées chez le patient on obtient une profondeur de champ étendue.