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Revue des cas d’endophtalmie endogène au CHU de Dijon sur une période d’étude de douze ans

Notre objectif était de décrire l’épidémiologie et la prise en charge des endophtalmies endogènes au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon. 

L’ensemble des cas d’endophtalmie endogène diagnostiqués au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon entre 2011 et 2022 ont été inclus de façon rétrospective. Des données démographiques et cliniques ont été recueillies de manière standardisée.

Nous rapportons 21 cas de patients ayant eu un diagnostic d’endophtalmie endogène au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon entre 2011 et 2022 (23 yeux). L’âge moyen au diagnostic était de 70,8 ans ± 13,6 et 71% étaient des hommes. L’atteinte était unilatérale dans 90,5% des cas. Une bactérie Gram + était retrouvée chez 71,4% des patients dont 80% dans les hémocultures et 20% dans le prélèvement vitréen. Un patient avait un résultat positif dans les deux types de prélèvements. Chez trois patients (14,3%), l’ensemble des prélèvements (hémocultures et prélèvements vitréens) étaient négatifs.    Sur l’ensemble des patients, il y a eu 2 échecs de prélèvement vitréen et 23,8% n’ont pas eu de prélèvement vitréen car le germe avait déjà été identifié. Une immunodépression était retrouvée chez 23,8% des patients. Sept patients (33,3%) ont bénéficié d’une vitrectomie chirurgicale. L’acuité visuelle initiale était inférieure ou égale à « voit bouger la main » chez 76,2% des yeux. L’acuité visuelle finale était inférieure ou égale à « voit bouger la main » chez 59% des yeux.  

L’endophtalmie endogène est une pathologie rare mais grave, dont la prise en charge thérapeutique est peu standardisée. Une meilleure acuité visuelle initiale semblait être associée à une meilleure acuité visuelle finale.  

L’endophtalmie endogène est une pathologie rare mais grave, dont la prise en charge thérapeutique est peu standardisée. Une meilleure acuité visuelle initiale semblait être associée à une meilleure acuité visuelle finale.