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Sclérite postérieure associée à une uvéite antérieure : à propos d’un cas

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Orateurs :
Ridha Gharsallah
Auteurs :
Ridha Gharsallah
Dr Lamia EL FEKIH SEBAI
Bacem Obey
Maroua Anane
Dr Ines HACHICHA
Wassim Hmaied
Tags :
Résumé

Objectif

décrire à travers un cas la présentation clinique et discuter les étiologies ainsi que  les modalités diagnostiques et thérapeutiques d’une slérite postérieure  associée à une uvéite antérieure

Description de cas

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 29 ans qui  nous a consulté pour un œil gauche rouge douloureux sans baisse de l’acuité visuelle

Observation

L’examen a objectivé un tyndall  de la chambre antérieure à  avec au fond d’œil une papillite, des plis chorio-rétiniens maculaires et une surélévation choriorétinienne en inter maculo papillaire confirmés par une tomographie par cohérence optique. A l’angiographie à la fluorésceine on a noté une papillite sans foyer ni de vascularite .L’ écho B  a montré un épaississement choroïdien mieux objectivé par une IRM cérébro-orbitaire .Le diagnostic d’une sclérite postérieure associée à une uveite antérieure a été retenu. Aucune association systémique inflammatoire ou infectieuse n’a été retrouvée avec un bilan étiologique revenu négatif. La patiente a été mise sous corticothérapie par voie générale  avec une nette amélioration de la symptomatologie.

Discussion

La sclérite postérieure est  une pathologie rare définie par une  inflammation de la sclère en arrière de l'équateur. Elle est souvent  méconnue du fait de  l'inaccessibilité de la sclère postérieure à l'examen direct. Elle est caractérisée par un polymorphisme clinique et  peut poser un problème diagnostique avec d’autres pathologies du segment postérieur  .Les examens complémentaires sont souvent nécessaires au diagnostic

Conclusion

Les sclérites postérieures  sont habituellement associées à des pathologies générales mais le bilan étiologique peut être négatif.  Le traitement  repose sur les anti inflammatoires et la corticothérapie  par voie générale voire même parfois le recours à des immunosuppresseurs.