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Syndrome de Claud bernard Horner: une complication rare de l'abord cervical de l'artère carotide interne

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Orateurs :
Dr Khaoula BOUKILI
Auteurs :
Dr Khaoula BOUKILI
Ilham Morsli
Loubna El Maaloum
Dr Bouchra ALLALI
elkettani asmaa
Tags :
Résumé

Objectif

Description d'un syndrome de Claud Bernard Horner post opératoire

Description de cas

Le syndrome de Claude Bernard-Horner désigne un déficit oculo-sympathique. Il est consécutif à l’atteinte des fibres du système nerveux sympathique innervant l’orbite à un point quelconque de leur trajet : qui peut être centrale ou périphérique.

Nous rapportons ici le cas d'un syndrome de Claud bernard Horner compliquant une chirurgie post traumatique de l'artère carotide interne par voie cervicale.

Observation

Il s'agit d’un jeune patient âgé de 24 ans, sans antécédent pathologique particulier, victime d’une agression par arme blanche avec point d’impact cervical, responsable d’une lésion directe de l’artère carotide interne extra-crânienne du côté droit.

Le patient est admis en urgence pour prise en charge chirurgicale, bénéficiant d’une cervicotomie avec suture de la plaie.

A J1 du post-opératoire il présente un ptosis avec enophtalmie du côté droit , adressé ensuite aux urgences ophtalmologiques pour avis et prise en charge :L'examen ophtalmologique note la présence d'un ptosis du coté droit avec enophtalmie, l'acuité visuelle est conservée en bilatéral, l'examen du segment antérieur note la présence d'un myosis serré du coté droit, l'examen du segment postérieur est sans particularités. Le diagnostic d’un syndrome de Claud Bernard Horner sans autres signes associés est ainsi retenu.

Le scanner cervical réalisé aux urgences objective un épaicissement avec un emphysème des parties molles cervicales droites.

Discussion

Le syndrome de Claud Bernard Horner est une complication rare de l’abord cervical de l'artère carotide interne, en rapport avec une atteinte de la chaine sympathique cervicale soit par une compression par un hématome ou un emphysème post-opératoire, soit par un étirement de la chaine sympathique cervicale ou par une atteinte de la communication entre le chaine sympathique cervicale et le nerf laryngé récurrent.

Conclusion

La prise en charge du syndrome de Claud Bernard Horner compliquant un abord cervical est basée sur une corticothérapie avec possibilité d'une réversibilité spontanée.