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047 - Faut-il un passage obligatoire par le simulateur de chirurgie ? Etude de la concordance des performances réelles et virtuelles

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Orateurs :
Dr Anas OULMIDI
Auteurs :
Dr Anas OULMIDI
Yassine Maslik
Dr Aaimran ACHIBANE
Dr Ahmed GHAZZA
Dounia Jaafari
Dr Sarah BELGHMAIDI
ibtissam hajji
Dr Abdeljalil MOUTAOUAKIL
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Résumé

Introduction

La simulation chirurgicale bien qu’onéreuse, est de plus en plus utilisé par les facultés de médecine pour initier les jeunes chirurgiens à la chirurgie, l’ophtalmologie et plus particulièrement la chirurgie de la cataracte se prête volontier à cette pratique pédagogique.Néanmoins la question se pose de savoir jusqu’à quel point les simulateurs de chirurgie sont conforme à la réalité et in extenso leur fiabilité pour l’apprentissage.

Le but de notre étude est de déterminer si nous retrouvons une concordance adéquate des résultats sur simulateurs avec le réel niveau des chirurgiens qui l’utilisent et ainsi pouvoir valider ou non la validité de construction des modules.

Faudra t'il le cas échéant imposer un passage obligatoire par simulateur, si ce dernier est en effet capable de déterminer la réelle compétence d'un chirurgien ?

Patients et Methodes

Nous comparons dans notre étude les résultats sur simulateur d’un groupe de 45 chirurgiens répartis en différents groupes de médecins de recul de plus en plus élevé en chirurgie :  7 médecins résidents de premières année, 5 médecins résidents de deuxième année, 14 médecins résidents de troisième année, 12 médecins résidents de quatrième année, 7 médecins résidents de cinquième année et 6 médecins séniors avec plusieurs années d’expérience. Nous utilisons le simulateur Eyesi dont notre faculté est l’une des premières en Afrique à en disposer.

Résultats

On retrouve une corrélation positive entre les scores obtenus et l'expérience accumulé, que ce soit soit dans le module du capsulorhexis que pour celui lié à la phacoémulsification.

Il ressort aussi que les participants ayant une plus grande expérience ont obtenu des scores totaux beaucoup plus élevés que ceux qui étaient moins expérimentés; avec un temps de travail total inférieur et moins de blessures à la cornée et au cristallin.

Dans le module anti-tremblement, les sujets qui l'ont réussi le mieux sont aussi ceux qui sont les plus éxpérimentés.

On notera moins d'erreurs et un temps de travail total de plus en plus inférieur que l'expériece du candidat est grande.

Discussion

La simulation chirurgicale de par son adage : « jamais la première fois sur le malade » est une option d’enseignement séduisante, à condition d’en prouver la pertinence.

Dans ce sens, ce travail démontre la similitude des résultats attendus au simulateur à ceux collectés, c’est dire que le simulateur calque en effet le niveau réel du chirurgien.

Le niveau de formation des sujets est un prédicateur fiable de leur performance sur les modules des pinces antérieures et d’anti-tremblement d’Eyesi, indiquant la validité de construction des modules.

Conclusion

Le simulateur est très sensible pour déterminer le niveau d’un chirurgien ; faut-il en faire un passage obligatoire avant des chirurgies réelles ?