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048 - Apprentissage de la chirurgie de la cataracte sur simulateur EyeSi d’un interne en phase socle

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Orateurs :
Dr David MOSTREL
Auteurs :
Dr David MOSTREL
Dr Eve DURBANT
Carl Arndt
Alexandre Denoyer
Tags :
Résumé

Introduction

Entre 2010 et 2015, le nombre d’étudiants en 3èmecycle d’ophtalmologie a été multiplié par deux. L’effectif d’encadrants hospitaliers et universitaires de ces internes reste constant. C’est pourquoi, pour améliorer la formation chirurgicale, notamment en phase socle, l’université de Reims Champagne-Ardenne mise sur le simulateur de chirurgie. Nous rapportons la courbe d’apprentissage sur 6 mois  d’un interne de phase socle sur simulateur EyeSI (VRMagic Mannheim).

Patients et Methodes

Un interne de premier semestre, vierge de toute expérience opératoire, a bénéficié de douze séances de simulation de 2 heures avec un instructeur certifié sur 6 mois. Pour valider la première phase, l’interne devait obtenir un score total d’au moins 4300/8200 sur les 6 exercices d’orientation et de maniement des instruments  (Phase « CAT A  »). Puis la phase CAT-B consistait en l’apprentissage de chaque étape de la cataracte de manière indépendante. L’élève devait obtenir un score supérieur à 4950/9900 pour valider son semestre. En fin de premier semestre une évaluation en chirurgie supervisée en conditions réelles.

Résultats

Les cinq étapes de la phase A puis les cinq de la phase B ont été complétées. Chacune a été analysée individuellement (progression sur 2 heures) puis la courbe d’apprentissage a été décomposée tout au long des 6 mois.  Chaque étape était étudiée selon de multiples paramètres: durée, erreurs, complications, précision du geste et nombre d’essais. Les étapes les plus discriminantes étaient le cracking et le capsulorrhexis.

Discussion

L’apprentissage par simulateur permet d’initier la formation chirurgicale d’un interne de phase socle avant son passage au bloc opératoire. L’entrainement régulier et par paliers hiérarchisés permet d’accroître les compétences chirurgicales dans des conditions de sécurité et d’évaluation optimales. Il nécessite cependant l’acquisition d’un dispositif pédagogique coûteux et la présence systématique d’un formateur. Une étude à plus grande échelle est en cours pour déterminer la place de la simulation dans l’ensemble du cursus du troisième cycle. 

Conclusion

Le simulateur est donc une alternative prometteuse dans l'apprentissage de la chirurgie de la cataracte pour les internes en phase socle, notamment dans un contexte de nombre d'étudiants toujours croissant en 3ème cycle pour un nombre d'encadrants constant.