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194 - Evolution de l’atrophie dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge néovasculaire

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Orateurs :
Dr Valérie KRIVOSIC
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Résumé

Introduction

L'objectif de ce travail a été d'évaluer la progression de l’atrophie dans la dégénérescence maculaire néovasculaire (DMLAn) traitée par anti VEGF. 

Patients et Methodes

Matériels : 79 yeux de 65 patients âgés de 82 ans en moyenne (63 à 68) traités par anti VEGF (ranibizumab ou aflibercept) pour une DMLAn pendant au moins 2 ans.

Méthode : Les données de l’acuité visuelle et de l’examen en tomographie en cohérence optique (OCT) (cirrus oct, Carl Zeiss-Meditec Inc, Dublin, CA, USA) réalisés initialement et au bout de 2 années de suivi ont été recueillies rétrospectivement. La mesure de la surface des plages d'atrophie de l'épithélium pigmentaire (EP) a été réalisée sur les clichés en infra-rouge réalisés au moment de la capture d’un cube de 512x128. Les deux autres principaux éléments recueillis ont été la molécule d’anti-VEGF injectée (ranibizumab ou aflibercept) et le nombre d’injection.

Résultats

Résultats : La durée moyenne de suivi a été de 2 ans (1,7 à 2,4). La taille de la surface d’atrophie a augmenté de 1 mm2 (0 à 7,6) en moyenne sur l’ensemble de la cohorte de patients. Aucune atrophie de l’EP n’était détectable au début du suivi dans 44 cas (55,7%). Seulement 4 de ces 44 cas (9%) ont développé une plage d’atrophie de l’EP détectable sur les clichés infrarouge au cours du suivi. Il n’a pas été possible d’établir une corrélation entre la progression de l’atrophie et le nombre d’IVT ou la molécule injectée. 

Discussion

L’atrophie des couches externes de la rétine et de l’EP est fréquemment observée dans la DMLA. Elle est souvent présente avant l’apparition des néovaisseaux choroïdiens et présente un caractère évolutif même en l’absence de traitement par anti-VEGF.

Conclusion

Nous avons observé une progression de l’atrophie de l’EP de 1 mm2 en moyenne chez des patients traités pour une DMLAn au bout de 2 années de traitement par anti VEGF. Cette progression ne semble pas plus sévère que ce que l’on observe dans la DMLA en absence de néovascularisation.