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204 - DMLA-Dépôts Drusenoides : Caractérisation, étude morphologique et structurelle des Dépôts Drusenoides « L »(type lipidique),« P » (type protéinique-cellulaire), de leur évolution avec l’imagerie multimodale et le Morphology-Structural Software

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Orateurs :
Corinne Gonzalez
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Résumé

Introduction

Différents types de dépôts drusenoides de la DMLA sont caractérisés, individualisés grâce à l’imagerie multimodale, leur analyse structurelle est réalisée avec le M-S Software, leur évolution est étudiée avec les 2 méthodes

Patients et Methodes

124 yeux de 74 patients,23 hommes,51 femmes, présentent des Dépôts drusenoides de DMLA: Dépôts drusenoides « L » (drusen sereux, DEP drusenoide« L »), Dépôts drusenoides « P » (drusen cuticulaires, DMLA pseudo vitelliforme, Pseudo drusen reticulés(subretinal drusenoid deposits:SDD), DEP drusenoide« P »). Les dépôts drusenoides sont étudiés par l’acuité visuelle, l’examen biomicroscopique du fond d’œil, l’imagerie multimodale avec cliches en Autofluorescence, en IR, la tomographie confocale optique (SLO Spectralis HRA-OCT,Spectral domain OCT),OCT en Face, qui évalue leurs taille, caractéristiques, nombre, topographie, environnement sus et sous-jacent. Le M-S Software détermine leurs volume, contours, reconstruction 3D, mesure leur densité (niveau de gris des dépôts), leur structure (paramètres de structure, de texture), leur composition (calculs de densité). Les examens sont réalisés tous les 4 mois pendant 5 ans.

Résultats

Les Dépôts drusenoides « L » sont larges, uniformes, en dôme, gris foncé, translucides, optiquement vides, comme des gouttes d’huile, lipidiques, égaux et identiques sur toutes les coupes OCT, dépôts sous l’épithélium pigmenté(EP), EP lui-même anormal en regard mais globalement préservé si on considère la couche cellulaire. Les Dépôts drusenoides « L » évoluent en général vers l’atrophie. Les Dépôts drusenoides « P » sont denses, blancs, hétérogènes, granulaires, membraneux, comme des dépôts linéaires basaux, cellulaires, protéiniques, différents sur toutes les coupes OCT, dépôts sur ou sous l’EP, EP lui-même anormal en regard, très déstructuré, inhomogène, interrompu par endroits, avec IS/OS irrégulier en regard. Les Dépôts drusenoides « P » évoluent le plus souvent vers la neovascularisation. Le M-S Software, grâce à ses évaluations (volume,contours), ses mesures (volume,dendité,structure,composition) confirme la distinction et individualisation des « L » et des « P », en particulier, en spécifiant leurs différences de structure et de contenus

Discussion

L’imagerie multimodale permet d’analyser et caractériser les dépôts drusenoides de la DMLA, d’individualiser 2 grands groupes, le  type lipidique « L », le type protéinique-cellulaire « P ». Le M-S Software par l’analyse du volume, du contenu des dépôts, de leurs modifications et évolutions, confirme les 2 types de dépôts,« L » et « P », précise les différences morpho-structurelles, constitutives et évolutives. Ainsi, des voies physiopathologiques, etiopathogeniques diverses semblent pouvoir être distinguées. Leur évolution différente, « L » plutôt vers l’atrophie, « P » plutôt vers la neovascularisation, consolide leur valeur pronostic et prédictive. Leur statut de biomarqueurs pourrait ainsi être établi

Conclusion

L’imagerie multimodale, le M-S Software permettent d’individualiser les types Lipidiques « L » et Protéinique-cellulaires « P » de dépôts drusenoides de la DMLA, de mieux considérer et concevoir les différences de leur contenu, de leur évolution. Leur valeur pronostic et prédictive confirme et renforce leur statut de biomarqueurs