Name
277 - A la recherche de la réfraction parfaite après greffe endothéliale (DMEK) et chirurgie de la cataracte

Merci de vous identifier pour accéder à ce contenu.

Je me connecte  


Orateurs :
Dr Eve DURBANT
Tags :
Résumé

Introduction

La greffe endothélio-Descémétique pure (DMEK) a permis une amélioration inédite de l’acuité visuelle et la qualité de vision post-opératoires dans le traitement des dystrophies endothéliales. Cette technique induit cependant un changement de la réfraction qui pourrait être compris puis anticipé dans les procédures combinées (DMEK & cataracte) ou bien chez les patients qui sont opérés de la cataracte seule mais seraient susceptibles de bénéficier dans un second temps d’une DMEK.

Patients et Methodes

Etude clinique prospective longitudinale en deux phases. La première phase consistait à l’évaluation de la réfraction postopératoire à 6 mois des patients pseudophaques opérés de DMEK et l’étude de multiples paramètres susceptibles d’influencer celle-ci (entre autres, paramètres démographiques, kératomètrie, comptage endothélial, mapping pachymétrique cornéen et épithélial en OCT) ; la seconde phase visait à évaluer la réfraction des patients opérés de DMEK et cataracte en un temps ou deux temps après introduction a priori d’un facteur correctif dans le calcul de l’implant visant à obtenir l’emmétropie finale.

Résultats

La première phase a inclus 30 yeux et permis de déterminer la moyenne d’un shift hypermétropique significatif mais dispersé induit par la DMEK, ainsi que certains paramètres corrélés à celui-ci, plus spécifiquement la pachymétrie centrale préopératoire et la différence de pachymétrie entre la cornée centrale et périphérique. La seconde phase a inclus 20 yeux opérés de DMEK & cataracte avec anticipation des variations réfractives DMEK-induites pour le calcul de l’implant, et a permis de valider le recours à un nouveau facteur correctif pour se rapprocher de l’emmétropie à 6 mois.

Discussion

Les modifications cornéennes et réfractives liées à la DMEK sont relativement variables, mais semblent conditionnées par certaines caractéristiques morphométriques péri-opératoires. L’anticipation de la variation réfractive liée à la DMEK pourrait ainsi permettre d’améliorer le résultat visuel final en adaptant le calcul de l’implant dans le cadre de procédures combinées, ou de chirurgie de cataracte suivie de chirurgie endothéliale.

Conclusion

L’introduction anticipée d’un facteur correctif pour le calcul d’implant pourrait améliorer le résultat visuel final des patients bénéficiant d’une chirurgie de la cataracte et d’une DMEK.