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278 - Diagnostic et pronostic de l’hypertension intracrânienne idiopathique chez les hommes

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Orateurs :
Anthony AMARAL
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Résumé

Introduction

L'objectif de ce travail est d'analyser la présentation clinique et le pronostic visuel des patients de sexe masculin suivis pour hypertension intracrânienne idiopathique (HTIC).

Patients et Methodes

Les dossiers des patients suivis pour HTIC dans deux centres tertiaires entre janvier 2009 et décembre 2017 ont été rétrospectivement analysés. Une HTIC secondaire a été éliminée par une imagerie cérébrale et un bilan biologique. Les données démographiques et ophtalmologiques des patients de sexe masculin ont été spécifiquement analysées.

Résultats

75 patients présentant une HTIC idiopathique ont été inclus dans l’étude (69F/6H). L’âge moyen des hommes était de 31,3 ans (16-59 ans). La durée moyenne de suivi était de 34 mois. Les hommes représentaient 8% des patients suivis. Deux patients étaient obèses, trois étaient en surpoids et un dernier était de corpulence normale. Deux patients étaient asymptomatiques, deux patients avaient des céphalées et des troubles visuels et le cinquième se plaignait d’acouphènes. Trois patients (50%) ont présenté un pronostic visuel défavorable malgré un traitement médical maximal et ont nécessité une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP) malgré le traitement médical maximal toléré. Ce taux est significativement plus important que le nombre de femmes suivies pour une HTIC et ayant nécessité une DVP (p<0,005).

Discussion

L’HTIC chez les hommes semble plus difficile à diagnostiquer, en raison d’une symptomatologie peu bruyante. En revanche, dans notre série comme dans la littérature, le pronostic fonctionnel visuel de ces patients est souvent plus défavorable que celui des femmes et l’évolution est souvent plus rapide. Il faut savoir évoquer le diagnostic d’HTIC chez les hommes et adapter le suivi et le traitement à ces formes qui peuvent être de plus mauvais pronostic.

Conclusion

Il faut savoir évoquer le diagnostic d’HTIC chez les hommes et adapter le suivi et le traitement à ces formes qui peuvent être de plus mauvais pronostic.