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324 - Etiologies des hémorragies intra vitréennes diagnostiquées en consultation d'urgences

Les hémorragies intra vitréennes sont un motif fréquent de consultations aux urgences cependant les étiologies peuvent être diverses. Décrire les différentes étiologies des hémorragies intra-vitréennes(HIV) ayant été diagnostiquées sur un an dans notre service d’ophtalmologie.

Tous les patients ayant consulté dans notre service d'ophtalmologie durant l’année 2016, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels le diagnostic d'HIV a été posé ont été inclus rétrospectivement. Nous avons exclu de notre étude les patients qui présentaient une HIV déjà suivie ou connue. Les 162 patients inclus, 83 hommes et 79 femmes, ont été répartis en 3 classes d’âges : 18-40 ans, 40-60 ans et plus de 60ans. Nous avons ainsi répertorié 12 étiologies différentes : rétinopathie diabétique, décollement postérieur du vitré (DPV) hémorragique, déchirure rétinienne, traumatisme, décollement de rétine,  DMLA, HIV post-opératoire (pelage de membrane épi rétinienne, vitrectomie sur endophtalmie, implant fixé à la sclère), syndrome de Terson, mécanisme de Valsalva.

L'étiologie d'HIV la plus fréquente parmi les  162 patients inclus était la rétinopathie diabétique qui concernait 62 cas (38.8%), avec une prévalence plus importante chez les femmes (44%) que chez les hommes (32,5%) Les DPV hémorragiques étaient la deuxième cause (17,9%) avec une nette prévalence chez les hommes (21,7%) par rapport aux femmes (13,9%).Les déchirures rétiniennes concernaient 13% des patients,  l’étiologie traumatique  représentait 100% des HIV chez l’adulte jeune (18-40ans), 8,1% chez les 40-60ans et 5,7% chez le sujet >60 ans.

nos résultats semblent être cohérents avec les données de la littérature, cependant aucune HIV sur rétinopathie drépanocytaire n’a été diagnostiquée dans notre centre. Cela est a mettre en lien avec la variabilité des étiologies en fonction de la répartition géographique et ethnique des sujets.

: Les HIV présentent des étiologies très diverses et variant en fonction de l’âge dans leur prévalence. Une meilleure connaissance de cette répartition peut permettre une orientation diagnostique plus rapide et une prise en charge thérapeutique plus efficiente dans le cadre de l’accueil du patient aux urgence