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465 - Choriorétinopathie séreuse centrale : analyse en Optique Adaptative

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Orateurs :
Dr Melvin GERARDY
Auteurs :
Dr Melvin GERARDY
Dr Elodie BOUSQUET
francine behar-cohen
Tags :
Résumé

Introduction

Analyse en optique adaptative des patients atteints de choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) et corrélation aux données de l’imagerie multimodale.

Patients et Methodes

Revue rétrospective unicentrique à l’Ophtalmopôle (Hôpital Cochin, AP-HP, Paris) d’une série de cas présentant une choriorétinopathie séreuse centrale sans autre pathologie rétinienne concomitante ni troubles des milieux et ayant bénéficié d’une imagerie rétinienne par camera à optique adaptative au cours du suivi (RTX 1, Imagine Eyes, Orsay, France) associée à une imagerie multimodale comprenant des clichés en auto fluorescence , une angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine ainsi qu’une tomographie en cohérence optique (SD-OCT) en mode EDI.

Résultats

23 patients (18 hommes et 5 femmes) ont été inclus dans cette série. Tous les patients présentaient en optique adaptative une désorganisation sévère de la mosaïque des photorécepteurs (cônes) au niveau du décollement séreux rétinien (DSR) ou au niveau du DSR réappliqué malgré une bonne acuité visuelle. Chez les patients avec DSR, des migrations pigmentaires sombres étaient notées sur les contours du DSR.

Discussion

Les perturbations de la trame des cônes s’expliquaient essentiellement par un effet Stiles-Crawford lié à une déformation des segment externes des photorécepteurs. Les migrations pigmentaires visibles pouvaient éventuellement correspondre à un effet « fenêtre » sur l’épithélium pigmentaire dans les cas de soulèvement des photorécepteurs (présence de DSR).

Conclusion

L’optique adaptative fournit de nouvelles données concernant les modifications de la couche des photorécepteurs dans la CRSC. Toutefois la longue durée d’acquisition et la nécessité d’une bonne fixation par le patient ne permettent pas la généralisation de l’examen en pratique clinique courante.