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501 - Cataracte cortisonique: expérience du service

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Orateurs :
Rihab Nasrouni
Auteurs :
Rihab Nasrouni
Dr Ilyass RAFIK
Dr Ayoub REDOUAN
Dr Mohamed CHARIF KHALIFI
Youssfi Manal
Loubna Elmaaloum
Dr Bouchra ALLALI
elkettani asmaa
Khalid Zaghloul
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Résumé

Introduction

   Les corticostéroïdes,  sont largement utilisés en ophtalmologie, cependant leur utilisation prolongée locale ou générale est responsable des effets secondaires, peuvent menacer le pronostic visuel.

 La cataracte cortisonique  constitue la seconde complication oculaire après le glaucome. 

Le but du travail est d’analyser le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique de cette pathologie pour établir une meilleure prise en charge. 

Patients et Methodes

Etude rétrospective portant sur 25 cas de cataracte cortisonique, colligés au service d’ophtalmologie pédiatrique du janvier 2014 au janvier 2018

Résultats

L’âge moyen des patients était  de 13 ans avec une prédominance masculine (69%). L’examen a objectivé une cataracte bilatérale dans 85% des cas, le type de cataracte était sous capsulaire postérieure dans 88%% et totale blanche dans 12% de cas. 20% des malades présentaient un Glaucome cortisoniques.

 Il s’agit le plus souvent d’une conjonctivite allergique avec automédication (80% des cas). Le Dexamétasone et le corticoïde le plus incriminé utilisé le plus souvent par voie locale (78% des cas), sur une durée moyen de 4 ans.

 Tous les patients ont bénéficié d’une Phacoémulsification avec mise en place d’un IOL dans la chambre postérieure, l’évolution post opératoire était bonne avec une amélioration de l’acuité visuelle.

Discussion

Un traitement corticoïde chronique local ou général est cataractogène, le risque étant proportionnel à la dose et la durée, le délai d’apparition est très variable.  La cataracte est souvent sous-corticale postérieure bilatérale asymétrique. Elle peut rester stationnaire, voire régresser en cas d'arrêt de la corticothérapie, ou évoluer vers la cupule postérieure complète. Le traitement est uniquement chirurgical quand la gêne fonctionnelle est présente chez le patient.

Conclusion

Les complications ophtalmologiques d’une corticothérapie prolongée  sont nombreuses et doivent constituer un  souci majeur du médecin. L’institution d’une corticothérapie suppose une bonne éducation du patient et une surveillance extrêmement minutieuse