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569 - Syndrome d’apnée du sommeil obstructif et galucome

Le syndrome d'apnée – hypopnée obstructive du sommeil (SAOS) est de plus en plus reconnu comme un facteur de risque du glaucome, L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence du GPAO dans une population présentant un SAOS confirmé.

On a évalué la présence du glaucome chez 31 patients âgés de 30 ans chez qui on avait diagnostiqué un SAOS classé en fonction de la sévérité en léger, modéré ou grave, en comparaison à un groupe contrôle de caractéristiques démographiques proches. Tous les patients avaient bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, après élimination du glaucome secondaire comprenant un champ visuel, une tomographie par cohérence optique (OCT) avec des photographies du fond d'œil et une pachymétrie.

5  patients des 31 atteints de SAS (16,1 %) avaient une GPAO. Aucun patient dans le groupe de contrôle n’avait du SAS ou glaucome. niveau pressionnel initial était en corrélation avec La sévérité de SAOS, également  l'écart moyen du champ visuel, le rapport cupule/ disque et la moyenne de l’épaisseur de la couche de fibres nerveuses la rétine.

La neuropathie optique glaucomateuse est une pathologie plurifactorielle. Il existe néanmoins des situations où malgré une prise en charge correcte de la pression intraoculaire qui représente le facteur de risque essentiel, on observe une aggravation de la neuropathie optique ; parmi les hypothèses évoquées expliquant cette progression, l’existence de facteurs de risque vasculaires est classiquement recherchée. Le syndrome d’apnées  du sommeil obstructif (SAOS) peut être considéré comme l’un d’entre eux, agissant probablement selon un mode d’action double : Hypoperfusion avec hypoxie du NO et par hyperpression veineuse épisclérale.

La proportion élevée du glaucome chez les patients porteurs du SAOS et principalement les cas sévère justifie son dépistage, Afin de ralentir probablement un GPAO.