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Analyse intermediaire de l'etude sur l'association entre un polymorphisme de lipase et la presence de retinopathie diabetique profilferante dans le diabete de type 2 (REDIAGEN)

Identifier une population à risque de développer des formes graves de retinopathie diabetique permettrait de cibler le dépistage.  Le métabolisme des lipides est perturbé chez les patients diabetiques de type 2. Sur une étude rétrospective préliminaire, il a été montré que la présence d'un polymorphisme dans le gène de la lipase endotheliale augmente l'incidence de la rétinopathie. L'objectif est de rapporter les résultats intermédiaires d'une étude prospective sur les effets de la présence d'un polymorphisme de la lipase endothéliale sur la survenue de retinopathie diabétique proliférante.

Dans un groupe de patients diabetiques de type 2 (âge moyen=59.5 ans, BMI moyen=28.9kg/m2 et Hba1c moyen= 8.2%), inclus prospectivement dans l'étude REDIAGEN, les patients avec une retinopathie diabetique proliférante ont été comparés avec un groupe témoin de patients diabetiques sans retinopathie diabetique proliférante. La fréquence du polymorphisme c.584C>T (rs2000813, p.Thr111lle) à l'état homozygote ou heterozygote a été évalué dans chaque groupe. 

La répartition de la fréquence des homozygotes pour l’allèle C, les hétérozygotes (C/T) et les homozygotes pour l’allèle T est comparable (p=0.621) entre le groupe de patients cas (avec rétinopathie proliférante) le groupe de patients témoins (sans rétinopathie proliférante). Cependant au delà de 15 ans de durée du diabète, tous les patients homozygotes pour l’allèle T sont dans le groupe cas avec une rétinopathie diabétique proliférante (p=0.01).

Sur ces résultats préliminaires, la présence d'un polymorphisme à l'état homozygote au niveau du gène de la lipase endothéliale pourrait être un facteur de risque de survenue de rétinopathie diabétique proliférante.

Les résultats préliminaires doivent être répliqués sur la totalité de l'étude REDIAGEN des patients diabetiques de type 2.