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Aspect épidémiologique des pathologies des voies lacrymales d'excrétion

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Auteurs :
Thierno Madjou Bah
Dr Nouhoum GUIROU
Tags :
Résumé

Introduction

Le but de cette étude est de décrire l'aspect épidémiologique des pathologies des voies lacrymales excrétrices

Patients et Methodes

Étude transversale, descriptive de 71 patients souffrant d'une atteinte des voies lacrymales d'excrétion, sut une période de six mois allant du 1er Février au 31 Juillet 2017. N'ont été inclus que les patients présentant une lésion confirmée sur le trajet de la voie d'excrétion des larmes. Pour le diagnostic, le test de Jones I a été utilisé pour les enfant de moins de 5 ans, l'exploration instrumentale pour les plus âgés (dilatation, sondage et lavage), après une légère sédation au valium. Les plaies traumatiques avérées n'ont pas bénéficié de tests. Le recrutement a été exhaustif, les données ont été collectées prospectivement et l'analyse statistique a été faire par Épi 7. Les fréquences relatives (pourcentage)  ont été calculée pour les variables qualitatives, les moyennes et intervalles pour les variables qualitatives (tel que l'âge). Les limites de l'étude ont été le manque de certains moyens essentiels au diagnostic notamment l'endoscopie lacrymale et le dacryoscanner.

Résultats

L'incidence des pathologies des voies lacrymales excrétrices était de 0,38%. La moyenne d'âge des patients était de 33,3 ± 5ans et des extrêmes d'âges de 2 mois et 86 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio 0,8). Les enfants de moins de 10 ans (25,3%) ont été les plus représentés. Le larmoiement avec épiphora (85,9%) était le principal motif de consultation. La portion horizontale de la voie lacrymale était la plus touchée (55,0%). Les rixes et les accidents de la voie publique ont été les principales étiologies des traumatismes. Les dacryocystites chroniques (36,6%) ont été la pathologie la plus diagnostiquée, associées en majorité aux femmes (32,4%), de plus de 40 ans avec un pic  au-delà de 60 ans (15,5%).

Discussion

Les pathologies des voies lacrymales excrétrices surviennent à tous les âges de la vie. La prédominance féminine est probablement en lien avec un canal lacrymonasales osseux plus étroit et un phénomène hormonal particulier chez la femme. Les traumatismes des voies lacrymales d'excrétion sont surtout l'apanage des enfants avec comme principale étiologie les accidents de la voie publique.

Conclusion

Cette étude a permis d'avoir une approche épidémiologique des pathologies des voies lacrymales excrétrices. Les sténoses des points lacrymaux et les dacryocystites chroniques ont fait l'essentiel de la pathologie.