But : décrire les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques des patients présentant une paralysie faciale ayant consulté dans le service d’ophtalmologie à l’Hôpital Central de Yaoundé
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But : décrire les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques des patients présentant une paralysie faciale ayant consulté dans le service d’ophtalmologie à l’Hôpital Central de Yaoundé
il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les paralysies faciales périphériques diagnostiquées du 1er Janvier 2010 au 31 Décembre 2019. Les variables analysées étaient l’âge, le sexe, le délai de consultation en ophtalmologie, les circonstances de découverte, les signes, les étiologies et la prise en charge.
la paralysie faciale périphérique a été retrouvé chez 24 sur 52360 patients soit une prévalence de 0,04%. La moyenne d’âge était de 41,9±14,2 ans avec des extrêmes allant de 13 à 86 ans. Le délai de consultation médian était de 32,9 jours. Le larmoiement était le symptôme le plus fréquent dans 33,30% des cas. La lagophtalmie était présente chez 95,8% des cas, associée à un ectropion paralytique chez 4,20 % des cas. Une kératite d’exposition a été retrouvée chez 87,5% des patients dont une opacité cornéenne chez 4,20% des cas. Les étiologies les plus fréquentes étaient traumatiques (20,8%), infectieuses (20,8%) et post-chirurgicales (12,5%). L’association à une paralysie oculomotrice était retrouvée dans 4,16% des cas. Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement médical dont les larmes artificielles (83,3%), une antibiothérapie topique (33,3%) et une occlusion nocturne. Une canthotomie latérale de raccourcissement a été réalisé chez un patient.
la paralysie faciale pose un problème esthétique et de diagnostic étiologique dans notre milieu. La prise en charge médicale repose sur l’utilisation de lubrifiants.
les paralysies faciales périphériques sont rares et peuvent être à l’origine d’une opacité cornéenne mettant en jeu le pronostic visuel