La cycloplégie est une étape incontournable dans l'étude de la réfraction d'un enfant. Le produit de référence est l'atropine, qui présente plusieurs inconvénients dont celui d'imposer une deuxième visite. L'utilisation du skiacol potentialisé par l'association au tropicamide, permet de pallier à cet inconvénient, avec un résultat réfractif immédiat. Nous avons étudié la médiane de la différence entre les 2 protocoles ainsi que l'influence de différents facteurs: l'âge, l'origine ethnique des parents, la couleur de l'iris, la présence d'un strabisme.
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Comparaison des résultats réfractifs de l’atropine et de l’association cyclopentolate/tropicamide chez l'enfant en fonction de différents paramètres : âge, ethnie, couleur de l’iris, strabisme
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Comparaison des résultats réfractifs de l’atropine et de l’association cyclopentolate/tropicamide chez l'enfant en fonction de différents paramètres : âge, ethnie, couleur de l’iris, strabisme
Orateurs :
liza vera
Résumé
Introduction
Patients et Methodes
Tous les enfants d’âge compris entre 1 et 6 ans consultant pour la première fois pour avis entre août 2014 et décembre 2015 ont été inclus. Ils ont bénéficié lors de leur première visite d'un bilan orthoptique, d'une cycloplégie par l'utilisation combinée de cyclopentolate et de tropicamide et d'un examen en lampe à fente et du fond d'oeil. Les patients ont été convoqués entre 2 et 4 mois après le premier RDV, sous atropine. Les anayses statistiques ont été effectuées avec le logiciel SAS version 9.4
Résultats
Cent quarante-six enfants ont été inclus, âgés en moyenne de 2.9 ans. Quinze enfants ont été perdus de vue entre les 2 visites. Vingt huit enfants sur 140 (20%) présentaient un strabisme, 40 (29%) un trouble réfractif isolé, 70 enfants (50%) aucune anomalie. La médiane de la différence entre les 2 résultats réfractifs était de 0.6. Les facteurs étudiés (âge, couleur de l'iris, présence d'un strabisme), ne semblent pas influencer le résultat.
Discussion
L'association du cyclopentolate au tropicamide est un facteur ayant pu influencer les résultats réfractifs. Ces 2 produits ont pu potentialiser leurs effets, ce qui explique la différence relativement faible avec l'atropine. Cette hypothèse nécessite d'être confirmée par une étude comparant l'efficacité du cyclopentolate seul versus l'association cyclopentolate-tropicamide.
Conclusion
L'utilisation d'un protocole de dilatation associant cyclopentolate et tropicamide permet dès la première visite d'avoir une idée assez précise de la réfraction du patient, y compris en cas de strabisme et sur les yeux foncés. Elle permet de délivrer une ordonnance en contournant le risque de perte de vue du patient et d'effets secondaires de l'atropine.