Créer un modèle d’entrainement fidèle à la chirurgie in-vivo utilisant le tissu cornéen humain et permettant la réalisation de la technique standardisée du NIIOS.
Name
Conception d’un wet-lab fidèle à la pratique chirurgicale pour formation et entrainement à la chirurgie DMEK
Introduction
Patients et Methodes
Le matériel chirurgical était le même que pour une procédure in-vivo. Des cornées humaines récusées de greffes étaient utilisées pour l’étape de prélèvement de greffon mais aussi, pour la première fois, pour l’étape d’injection du greffon à l’aide d’une chambre antérieure artificielle. Le matériel était personnalisé à l’aide d’une imprimante 3D pour réduire la profondeur de la chambre antérieure.
Des participants étaient encadrés par un expert en DMEK pour effectuer la procédure standardisée par le NIIOS sur le wet-lab. Aucun d’entre eux n’avait pratiqué cette chirurgie auparavant.
Le critère de jugement principal était la réalisation complète de la procédure. Les critères secondaires étaient l’évolution des durées de manipulations des participants.
Résultats
Tous les participants ont réussi à effectuer la procédure complète standardisée.
Les manœuvres chirurgicales de DMEK standardisée ont pu toutes être effectuées (manœuvre de Dapena, de Dirisamer, bubble bumping, Van Dijk taps). La durée des étapes de la chirurgie était majoritairement réduite au fur et à mesure des 10 entrainements avec un temps moyen de 26min pour la préparation et 18min pour l’insertion du greffon. Les participants étaient des chef de clinique-assistants ou des internes d’ancienneté différente.
Discussion
Le wet-lab permet la réalisation de la procédure chirurgicale in-vivo dans son intégralité. L’utilisation de tissu cornéen humain garanti la reproductibilité des sensations chirurgicales et permet l’optimisation du matériel biologique prélevé.
L’utilisation de matériel chirurgical de segment antérieur «standard » permet la reproduction du wet-lab par les chirurgiens désireux de se former. La modification de chambre antérieure est réalisée à moindre coût avec une pièce en résine usinée par une imprimante 3D du commerce.
Conclusion
Le modèle chirurgical reproduit, pour la première fois, fidèlement la technique de DMEK et permet la réalisation d’entrainements chirurgicaux quel que soit le niveau du participant, faisant espérer une réduction de la durée de la courbe d’apprentissage in-vivo