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Diagnostic des sarcoïdoses oculaires au CHU de Poitiers

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Auteurs :
tremeur guillaumie
Dr Eliette VIORRAIN
Nicolas Leveziel
Tags :
Résumé

Introduction

La sarcoïdose est la principale étiologie retrouvée dans les uvéites non infectieuses. L’atteinte oculaire est souvent la porte d’entrée dans la maladie alors que les critères diagnostiques de sarcoïdose oculaire (SO) restent insuffisants en pratique quotidienne.

Patients et Methodes

La sarcoïdose est la principale étiologie retrouvée dans les uvéites non infectieuses. L’atteinte oculaire est souvent la porte d’entrée dans la maladie alors que les critères diagnostiques de sarcoïdose oculaire (SO) restent insuffisants en pratique quotidienne.

Résultats

Plus de 25 patients porteur d’une uvéite étiquetée SO ont été inclus. Les résultats sont en cours d’analyse mais certains résultats intermédiaire permettent de mettre en évidence la présence d’une panuvéite dans 65% des cas, une hypertonie oculaire dans 50% des cas, des synéchies irido-cristallinienne dans 66% des cas prévalence d’une élévation de l’ECA de 38% et une lymphopénie présente chez plus de 80% des patients.

Une preuve histologique a été retrouvée dans 71% des cas avec recours à la mediastinoscopie dans 60% des cas.

Discussion

Le phénotype des SO de notre cohorte est cliniquement superposable à la littérature au niveau clinique mais certains paramètres biologiques semblent moins sensibles dans notre cohorte : ainsi l’ECA n’est que rarement perturbée alors que la lymphopénie est plus fréquente.

Conclusion

La procédure diagnostique permettant de confirmer le diagnostic de SO au Chu de Poitiers est très variable selon chaque patient. Cette non reproductibilité du bilan tient à l’absence de critères diagnostiques reproductibles et fiables mais dépend également directement des habitudes de l’ophtalmologiste et de l’interniste et/ou pneumologue responsables du patient.