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Évaluation de l’impact de la réanimation sur la surface oculaire chez les patient atteint de COVID-19, Cohorte prospective de 40 yeux

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Orateurs :
Dr Florian COHEN
Auteurs :
Dr Florian COHEN
Sophie Stephan 2
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Résumé

Introduction

Lors de la prise en charge des patients atteints de SARS-CoV2.Les patients de réanimation peuvent, être placés de façon temporaire en décubitus ventral lors de leur prise en charge. Cela entraine un risque accru de complications oculaire. L’objectif principal de l’étude est de décrire les pathologies de la surface oculaire a la phase aiguë de la prise en charge en réanimation.

Patients et Methodes

Il s’agit d’une étude prospective durant le mois d’avril 2020 à la fondation ophtalmologique de Rothschild. L’étude a été approuvée par le comité d’éthique (CCP). Tous étaient positifs au SARS-CoV2.  Nous avons réalisé un examen à l’arrivée en réanimation puis à J7 et J14 et a leur sortie de réanimation. Cet examen comportait l’étude de paramètres réanimatoires. Un examen ophtalmologique était pratiqué pour chaque patient. Il se composait d’un test de Schirmer, de photos de segment antérieur. Nous avons étudié la présence de chémosis (score Ezra), de malocclusion (score de Suresh), le break up time(BUT), la kératite ponctuée superficiel (score d’Oxford), ainsi que la survenue de complications.

Résultats

20 patients et 40 yeux ont été inclus dans cette étude. Durant leur prise en charge en réanimation 15 patients ont bénéficié de Décubitus ventral. Le RASS moyen sur l’ensemble des visites était de -3,8. La moyenne du oxford des patient 1.61(± 1.1). La moyenne du score de Suresh (malocclusion) était de 1,39(± 0.45).Il a été relevé deux lésions cornéenne au cours de l’étude sans gravité.80 % des yeux présentait un kératite ponctué superficiel sans ulcère

Discussion

Les paupières ainsi que le film lacrymal représentent une barrière efficace contre les agressions de la surface oculaire, Chez les patients en soins intensifs le réflexe de clignement, le phénomène de Bell vont être altérés par la sédation. Dans notre étude seul les patients intubés et ventilé était inclus et 75% ont bénéficié de décubitus ventral. Cela peut expliquer que la fréquence des kératites ponctuées superficielles dans notre étude était supérieure à celles retrouvée dans la littérature (3 à 60%). De plus leur score de sédation était élevé. La principale force de notre étude réside dans sa conception prospective.

Conclusion

ti Le décubitus ventral est un facteur de risque majeur d’atteinte de la surface oculaire ainsi que la sédation profonde. Il s’agit de la première cohorte SARS-CoV2 rapportant les complications de la surface oculaire en réanimation.