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Fracture de l’orbite et retentissement ophtalmologique au centre hospitalier et universitaire de Bouaké

Les fractures de l’orbite désignent toutes solutions de continuité intéressant le massif facial dans sa portion participative à la paroi de l’orbite. L’objectif de cette étude était d’identifier les aspects épidémiologiques, anatomo-cliniques ainsi que les éventuelles complications oculaires des fractures de l’orbite dans la région du Gbêkête

étude prospective allant du 1er juillet 2020 au 31 octobre 2020 soit une durée de 4 mois. Elle s’est déroulée au service d’ophtalmologie du CHU de Bouaké. Ont été incluses les fractures de l’orbite avec retentissement oculaires reçues pendant la période d’étude.

27 cas de fracture de l’orbite dont 20 cas de complications oculaires soit une prévalence de 74,07% ont été recensés. La moyenne d’âge  était de 31,67ans avec des extrêmes de 18ans et 48ans. Le genre masculin prédominait avec 80% soit un sex-ratio de 4. L’œil rouge douloureux représentait le motif fréquent de consultation  (70%). L’étiologie était dominée par les accidents de la voie publique avec 85%. Le délai moyen de consultation était de 24 heures. 80% des patients avaient une acuité visuelle de loin (AVL) comprise entre 3/10e et 10/10e. Le Blow out impur (40%) était la lésion orbitaire qui venait au premier plan. Au niveau paraclinique, 80% des patients avaient réalisés une Tomodensitométrie de l’orbite. L’éviscération était la prise en charge chirurgicale ophtalmologique était prédominant (66%). Au niveau osseux, l’ostéosynthèse au fil d’acier de l’os zygomatique associé au blocage maxillo-mandibulaire en bon articulé a été réalisé (80%).

Le risque de lésions oculaires dans les fractures du cadre orbitaire est fréquent du fait du rapport étroit entre l’orbite et le globe oculaire exposé à tout type de traumatismes, notamment faciaux avec fracture du cadre orbitaire

Les accidents de la voie publique causés par les motos sont les étiologies les plus fréquentes des fractures orbitaires avec retentissement oculaire. Une réglementation forte, bien encadrée et rigoureusement appliquée dans chaque pays diminuerait le risque.