Rapporter le cas d’un mélanome malin de la choroïde révélé par un glaucome néovasculaire et préciser les éléments devant évoquer le diagnostic
Name
Glaucome néovasculaire révélant un mélanome malin de la choroide : à propos de un cas
Objectif
Description de cas
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 57 ans sans antécédents particuliers qui consulte pour œil rouge et douloureux avec baisse de l’acuité visuelle évoluant depuis un mois
Observation
L’examen montre au niveau de l’œil droit une perception lumineuse négative avec un tyndall cellulaire de la chambre antérieure, une rubéose irienne stade 4, une pression intraoculaire à 42 mmhg et une cataracte blanche totale. L’échographie en mode a montré une masse intravitréenne hyperéchogène hétérogène avec un décollement de la rétine en entonnoir. L’IRM orbitaire confirme la présence d’une lésion évoquant un mélanome malin de la choroïde à large base d’implantation temporale. La patiente a été référée pour énucléation. Le diagnostic du mélanome malin de la choroïde a été confirmé avec histologiquement.
Discussion
Le mélanome choroïdien malin est la tumeur intraoculaire primitive la plus fréquente chez l'adulte.
Le glaucome associé aux tumeurs intraoculaires est rare. Le mécanisme le plus commun de l’augmentation de la pression intraoculaire est la néovascularisation de l’angle irido-cornéen. La néovascularisation est le résultat d'une nécrose ischémique de la tumeur et d'une rétinopathie hypoxique ou d’un décollement de rétine comme le cas de notre patiente.
Les étiologies tumorales du glaucome néovasculaire sont à rechercher par l’examen clinique et l’imagerie oculaire à savoir l’échographie en mode B et au besoin l’IRM orbitaire.
Conclusion
Le mélanome malin de la choroïde révélé par un glaucome néovasculaire reste rare mais le diagnostic doit être évoqué vu ses conséquences fonctionnelles et vitales. L’échographie en mode B et l’IRM sont des moyens contributifs au diagnostic mais la confirmation est toujours histologique.