Connaitre le protocole IRM de l'exploration d'une masse orbitaire.
Connaitre l'aspect en IRM des principales masses orbitaires.
Connaitre les indications de l'échodoppler, du scanner.
Connaitre les éléments importants à préciser dans le compte rendu.
Ce travail présente sous forme de cas cliniques les principales lésions orbitaires révélées par une exophtalmie ou une enophtalmie. Un préalable expliquant les protocoles d’imagerie, l’intérêt des séquences d’IRM, du scanner et de l’échographie permet au lecteur de mieux comprendre les présentations des lésions. Un point spécial est fait sur les éléments importants du compte rendu, fondé sur de ce qu’attend le clinicien de l’examen. Une vue synthétique de la prise en charge des lésions est fait en fin de la présentation.
Ce travail présente les lésions développées aux dépens des muscles, les lésions vasculaires, les lésions développées aux dépens du nerf optique, des glandes lacrymales, des parois orbitaires et les lésions « alien ».
Les pathologies principales sont les hémangiomes caverneux, les orbitopathies dysimmunitaires, les tumeurs malignes (métastase lymphome), les anomalies osseuses (méningiome sphéno orbitaire).
Les masses orbitaires entraînent essentiellement une exophtalmie, beaucoup plus rarement une enophtalmie. En fonction de leur siège, essentiel à préciser, leur étiologie varie.
L'IRM est la meilleure méthode d'imagerie dans leur caractérisation, complétée parfois par l’EDC ou le scanner.
Les examens d’imagerie radiologiques actuels (échographie, scanner, IRM) permettent d’explorer et souvent de caractériser les masses orbitaires.