Name
Intérêt du dacryoscanner dans pathologies des voies lacrymales

Merci de vous identifier pour accéder à ce contenu.

Je me connecte  


Auteurs :
Hedi Bouguila 1
Dr Amel CHEBBI BEN ABDERAHMAN
Dr Chiraz BOUJEMAA BACHA
mariem ben salem
Mohamed Korbi
Dr Noura ZEREI
Samia Sahtout
Hela Louati
Wiem Douira
Tags :
Résumé

Introduction

La recherche d'une pathologie acquise du canal lacrymonasal (CLN) est généralement motivée par l'apparition d'un larmoiement. Le diagnostic n’est pas toujours simple. L’étiologie reste inconnue dans la majorité des cas. Les explorations fonctionnelles et radiologiques sont indispensables pour les cas atypiques et le dacryoscanner représente actuellement l’examen de référence pour l’orientation étiologique et la planification thérapeutique.

Patients et Methodes

Etude rétrospective portant sur 48 patients suivis au service C de l’institut d’ophtalmologie de Tunis. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet avec lavage et sondage des voies lacrymales. Un dacryoscanner a été demandé chez tous les patients et complété dans 7 cas par une dacryoIRM.

Résultats

L’âge moyen des patients était de 32,5 ans avec une prédominance féminine, avec un sex ratio de 2,5 (13F/5H). L’indication du dacryoscanner était pour un bilan préopératoire d’une dacryocystite chronique dans 18 cas, un échec de la dacryorhinocystostomie  dans 7 cas, un larmoiement inexpliqué après chirurgie des voies lacrymales dans 10cas et devant le doute diagnostique dans 13 cas. Le dacryoscanner a mis en évidence une dacryolithiase dans 4 cas, une dacryocystite dans 21 cas, un sarcome du sac lacrymal dans 4cas, un diverticule du sac lacrymale dans 3 cas, un mucocéle du sac lacrymale dans 7 cas, un corps étranger du sac lacrymale dans 2 cas et un granulome du sac dans 2 cas et il était normal dans 5 cas.

Discussion

Pour certains le Dacryoscanner est d'indication systématique avant tout geste chirurgical des voies lacrymales, d'autres le réservent aux patients ayant des antécédents traumatiques, chirurgicaux et ORL, en cas de suspicion d'une lithiase et aux larmoiements à voie lacrymale perméable pour mettre en évidence un rétrécissement anatomique. En cas de difficultés diagnostiques (notamment la suspicion d'une tumeur) et devant un larmoiement persistant inexpliqué ou post-chirurgical, en cas d'échec d'une dacryocystorhinostomie ou dacryocystite aiguë résistante à l'antibiothérapie. 

Conclusion

Le dacryoscanner est un examen morphologique simple et rapide, souvent nécessaire dans le bilan des larmoiements par obstacle bas. Il est Indispensable avant tout geste endoscopique pour apprécier le siège de l'obstacle et l’aspect de la voie lacrymale