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La Chirurgie réfractive au service de la réhabilitation visuelle de l’enfant

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Orateurs :
Dr Laura METZGER
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Résumé

Objectif

La place de la chirurgie réfractive chez l’enfant est très controversée et ne peut être envisagée comme une indication fonctionnelle à la recherche d’une indépendance lunettes demandée par le patient. En revanche, il est des situations qui menacent l’enfant de la perte de la vision binoculaire et d’une amblyopie irréversible, dans lesquelles des solutions chirurgicales réfractives peuvent constituer la seule solution salvatrice.

Description de cas

9 scénarios différents seront rapportés mettant en jeu des enfants de moins de 10 ans atteints d’une forte différence entre les deux yeux empêchant l’équilibre binoculaire et entrainant la neutralisation de l’œil porteur de l’anomalie. Seront ainsi successivement décrits : une myopie forte unilatérale, une amétropie forte sur Kératocône, un astigmatisme post greffe lamellaire sur cicatrice d’herpès, 3 cataractes congénitales bilatérales, 2 unilatérales et une amétropie résiduelle et perte d’accommodation post cataracte congénitale unilatérale.

Observation

Les solutions apportées sont discutées selon les différents tableaux entre : retrouver un équilibre les deux yeux par la mise en place d’un implant phaque myopique torique de chambre postérieure sur une importante amétropie, recourir à un implant multifocal pour compenser la perte d’accommodation en une étape ou en implantation secondaire piggy back en cas de cataracte. Plus exceptionnellement une photoablation lasik pourra améliorer le pronostic visuel d’une kératoplastie.

Discussion

Toutes ces situations ont permis de sauver les enfants de l’amblyopie et de restaurer la vision binoculaire en accompagnant la chirurgie de la rééducation orthoptique.

Conclusion

La chirurgie réfractive dans le domaine de l’ophtalmologie pédiatrique ne peut être envisagée qu’en ultime recours en cas d’échec des équipements optiques lunettes ou lentilles. Elle trouve tout son intérêt en cas d’anomalie unilatérale dont la correction peut permettre une réhabilitation de la balance binoculaire. Le choix de la stratégie chirurgicale doit toujours viser le minimum de risque pour un maximum d’efficacité.