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LAX : laxité palpébrale physiologique

Objectif : Etudier la laxité palpébrale supérieure en fonction de l’âge et des habitudes de sommeil.

Dans la littérature, il n’existe actuellement aucune publication définissant les valeurs physiologiques de la laxité palpébrale par tranches d’âge.

Etude prospective monocentrique réalisée dans le service d’ophtalmologie du CHU de Poitiers en octobre et novembre 2017 chez des sujets sains.

Les critères d’inclusion : avoir entre 20 à 89 ans, être libre (sans tutelle ou curatelle ni subordination), être affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale et être en capacité de donner un consentement éclairé.

Les principaux critères d’exclusion étaient les suivant : antécédent de paralysie faciale ou de traumatisme palpébral supérieur ou de chirurgie palpébrale.

Cette étude à portée sur 280 sujets répartis en 7 groupes de taille identique de 40 patients chacun : 20/29 ans, 30/39 ans, 40/49 ans, 50/59 ans, 60/69 ans, 70/79 ans et 80/89 ans.

Un interrogatoire a été réalisé pour chaque sujet recueillant les antécédents ophtalmologiques, les antécédents généraux (SAOS, diabète, HTA, tabagisme actif), le poids et la taille avec calcul de l’IMC, les habitudes de sommeil (décubitus latéral, ventral et dorsal) et les signes fonctionnels ophtalmologiques (prurit, sécrétions, rougeur, brulures, larmoiement, éversion spontanée nocturne).

Chaque sujet a été examiné par le même praticien qui recherchait une éversion tarsale à la traction, un dermatochalasis, un ptosis, une conjonctivite tarsale ou bulbaire, une kératite supérieure et une laxité du tendon canthal médial (TCM) ou du tendon canthal latéral (TCL) à la traction. La mesure de la laxité palpébrale supérieure a été réalisée selon la technique de Mc Nab.

Le consentement éclairé et écrit de chaque patient a été́ obtenu avant l’inclusion.

Cette étude de catégorie 2 (interventionnelle à risques et contraintes minimes) a reçu un avis favorable du Comité́ de Protection des Personnes (CPP) de Paris VII le 23/10/2017.

Les résultats intermédiaires retrouvent une augmentation de la laxité palpébrale avec l’âge. Avec la technique de Mc Nab, on retrouve une laxité palpébrale supérieure de 5,42mm pour la tranche des 20/29 ans contre 7,6 mm pour la tranche des 80/89ans. A noter aussi une asymétrie de la laxité palpébrale pour les patients dormant en décubitus latéral.

attente des résultats définitifs pour la rédaction de ce chapitre

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