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Néovaisseaux choroïdiens compliquant une cicatrice de toxoplasmose: à propos d'un cas

Etudier les particularités cliniques et thérapeutiques des néovaisseaux choroidiens compliquant une cicatrice choriorétinienne de toxoplasmose oculaire.

Nous présentons  un cas de néovaisseaux choroidiens compliquant une cicatrice choriorétinienne de toxoplasmose.

Il s’agit d’un garçon âgé de 14 ans, adressé pour  baisse visuelle rapidement évolutive de l’œil gauche. L’examen de l’œil gauche trouve une acuité visuelle de 1/50 non améliorable, un segment antérieur normal et au fond d’œil une lésion maculaire jaune grisâtre avec une hémorragie rétinienne tout autour et  une lésion atrophopigmentaire évoquant une cicatrice choriorétinienne de toxoplasmose. L’examen de l’autre œil est strictement normal. L’angiographie rétinienne a montré une hyperfluorescence qui augmente en intensité et en surface. L’OCT a montré une lésion hyperreflective évoquant une membrane néovasculaire. la sérologie de la toxoplasmose était positive à IgG. Le diagnostic de néovaisseau choroïdien compliquant une cicatrice de toxoplasmose a été posé. Le patient a bénéficié d’une injection intra-vitréenne de bevacizumab. L’évolution était favorable avec amélioration visuelle à 6/10 et résorption de l’hémorragie et disparition de la membrane néovasculaire à l’OCT.

Les néovaisseaux choroidiens compliquant une cicatrice de rétinochoroidite toxoplasmique constituent une cause importante de baisse de vision chez le sujet jeune avec maculopathie, ils surviennent le plus souvent au bord de la cicatrice. Ils sont liés à la rupture de la membrane de Bruch et des choriocapillaires en rapport avec l’inflammation intense à la phase active. Les anti-VEGF constitent le traitement de première intention. Le schéma d’injections se fait classiquement à la demande.  Certains associent le traitement préventif de la toxoplasmose aux anti-VEGF pour éviter les récurrences.

Les néovaisseaux choroidiens compliquant une rétinochoroidite toxoplasmique inactive surviennent souvent à proximité de la cicatrice. Leur traitement repose sur les injections intra-vitréennes d'anti-VEGF.