Décrire les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et évolutives des néovaisseaux choroïdiens idiopathiques du sujet jeune.
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Néovaisseaux choroïdiens idiopathiques du sujet jeune : Clinique, traitement et évolution
Objectif
Description de cas
À propos d’un cas.
Observation
Il s’agit d’un patient jeune âgé de 42 ans, sans antécédents notables, qui a consulté pour un syndrome maculaire gauche et dont l’examen clinique et angiographique ainsi que la tomographie par cohérence optique (OCT) maculaire ont montré des néovaisseaux choroïdiens de siège maculaire. Un bilan étiologique est revenu négatif. L’évolution a été spectaculaire après deux injections intra-vitréennes de Bévacizumab à un mois d’intervalle avec amélioration anatomique et fonctionnelle. Aucune récidive n’a été notée après 3 ans de recul.
Discussion
La survenue de néovaisseaux choroïdiens (NVC) idiopathiques chez des sujets jeunes sans antécédents généraux et ophtalmologiques est rare. Elle représente 17% des néovaisseaux choroïdiens du sujet jeune. Les autres étiologies sont représentées par la myopie (60%), la choroïdite multifocale (13%), les stries angioïdes (5,7%) et les affections héréditaires, traumatiques ou inflammatoires (5%). La prise en charge thérapeutique de ces NVC est difficile en raison des récidives fréquentes. En effet, la photocoagulation au laser argon et la photothérapie dynamique donnent des résultats discutés en termes de récupération visuelle et s’accompagnent souvent de récidives. Néanmoins, le recours aux anti-VEGFs est devenu un gold standard dans la prise en charge de cette affection. L’action anti-angiogénique et anti-perméabilité vasculaire du Bévacizumab est actuellement bien reconnue. Le pronostic visuel est conditionné par la qualité de l’épithélium pigmentaire et l’ancienneté des lésions.
Conclusion
Les néovaisseaux choroïdiens (NVC) idiopathiques du sujet jeune représentent une entité rare. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques. Le traitement a beaucoup bénéficié de l’apport des injections intra-vitréennes d’anti-VEGF. En comparaison aux autres étiologies, le pronostic visuel des NVC idiopathiques semble être bien meilleur.