Le syndrome de la fissure orbitaire supérieure post-traumatique est une complication rare des traumatismes maxillo-faciale.
Name
Syndrome de la fissure orbitaire supérieure révélé par une paralysie faciale périphérique post-traumatique: A propos d’un cas
Introduction
Patients et Methodes
Nous rapportant un cas d’ophtalmologie unilatérale post-traumatique révélant un syndrome de la fissure orbitaire supérieure chez un jeune patient victime d’un AVP, colligé au sein de CHU Mohammed VI d’Oujda.
Résultats
Il s’agit d’un jeune patient âgé de 24 ans, sans antécédents pathologiques notables, victime d’un AVP avec point d’impact crânio-faciale droit occasionnant chez une paralysie faciale périphérique droite totale associée à des troubles oculaires dans l’œil droit : l’acuité visuelle est à 7/10 ème, un ptosis, une ophtalmologie totale et une mydriase aréactive. Le tonus oculaire normal et le fond d’œil qui sans particularités. L’examen de l’œil adelphe est sans particularité
La tomodensitométrie orbito-cérébrale objectif une fracture transversale du rocher droit, une fracture sagittale du sinus sphénoïdale sans autres lésions neurologiques associée.
Une corticothérapie à forte dose est instaurée à la phase précoce associée à une décompression chirurgicale du nerf facial. L’abstention chirurgicale est de mise devant les lésions ophtalmiques vu l’amélioration progressive des symptômes.
L'évolution est marquée par une régression progressive de l’ophtalmologie ainsi qu’une amélioration du ptosis. La paralysie faciale a régressé passant du grade VI au grade IV deux mois après la décompression du nerf facial.
Discussion
La fissure orbitaire supérieure est la déhiscence entre les ailes du sphénoïde faisant communiquer l’orbite avec l’étage moyen du crâne. Cette fissure livre passage à un important paquet vasculo-nerveux.
Le syndrome de la fissure orbitaire supérieure correspond à l’atteinte périphérique des éléments passant par cette fissure orbitaire supérieure : les nerfs oculomoteur, trochléaire, les bronches nasales trochléaire et frontales du nerf ophtalmique, le nerf abducens et les veines ophtalmiques.
Les signes clinique de ce syndrome regroupe une ophtalmologie totale, un ptosis avec un reflexe pupillaire direct et consensuel abolis.
De nombreuses étiologies sont repportées infectieuses, inflammatoires, tumorales mais il est considéré comme une complication exceptionnelle des traumatismes crânio-faciales.
Le traitement repose sur, selon les cas, une abstention thérapeutique ou une corticothérapie intraveineuse.
Conclusion
L’association syndrome de la fissure orbitaire supérieure-paralysie faciale post-traumatique est rare, mais il doit être connu et évoquée devant tout patient conscient ou inconscient victime d’un traumatisme maxillo-faciale qui se présente pour une ophtalmologie. Sa prise en charge est pluridisciplinaire et sa précocité améliore le pronostic.